samedi 13 septembre 2008

Difficile à admettre...

mais je vais le faire quand-même, par sincérité envers moi-même...
Le cacher aux autres me semble une façon de me le cacher à moi-même...de ne pas vraiment l'admettre...

Donc voilà: je ne sais pas vraiment ce que signifie aimer pour la simple raison que je n'ai jamais aimé que par peur de ne plus être désiré...ou par peur de ne plus y arriver.
Il m'a fallu un peu de temps pour accepter que cette rupture était en partie mon oeuvre...c'est vrai: je l'ai abandonnée. Je ne lui donnais pratiquement pas signe de vie quand j'étais dans le sud. Pour être parfaitement honnête, je n'y pensais même pas.
Simplement, seul au milieu de ce groupe de mecs avec qui je bossais, je ne parvenais toujours pas à assumer mon désir...je ne parvenais pas à chopper de la meuf estivale par crainte (j'interprète après coup), je pense, d'avoir à répondre à des questions de mâles bourrus, et de ne pas pouvoir affirmer ma condition de mâle prédateur comme étant légitime.
Donc, je n'étais pas amoureux. Je me réfugiais derrière le prétexte minable qu'est la fidélité pour ne pas affronter mes dernières peurs...elles sont minces. Elles sont à peine perceptibles....mais elles sont là.
Car honnêtement, si j'avais pu, je l'aurais fait. J'aurais baisé avec la première gentille fille qui me plaisait.

Entre elle et moi,c'était clair ...c'était mort.
J'ai juste refusé de le voir par peur d'avoir à assumer ma liberté face au reste du groupe, et aussi par peur de me retrouver seul...

J'ai aujourd'hui le sentiment que je ne saurai jamais vraiment ce qu'est l'amour, si
je ne me débarrasse pas de cette dernière entrave...comment pourrais-je me fier à ce que je ressens en sachant que ce que je ressens est dicté par la peur?

Si je veux un jour pouvoir reconnaître l'amour, il faut d'abord apprendre à affirmer le désir...
en clair: n'avoir peur de personne afin d'être certain de ne pas se tromper...et non se cacher dans les bras de la première conquête pour ne pas avoir à affronter la peur de toutes les autres...

J'ai l'impression d'avoir 15 ans...et l'impression que je vais en prendre 20 de plus dans pas longtemps...

Déjà, les femmes sont bien différentes à mes yeux....déjà, je ne cherche plus à être aimé d'elles...j'apprends à les aimer vraiment, en les comprenant de mieux en mieux...je pense....et en cessant de les idéaliser.
j'y reviendrai...comme d'hab

vendredi 5 septembre 2008

La mélancolie...

Plus de deux mois sous le soleil. Tu ouvres les volets et c'est la vie qui te sourit. Tu prends ton vélo, tu regardes la mer, les filles, tu caresses un idéal...tu attends de revoir celle que tu ne peux t'empêcher d'aimer. Tu ne veux même pas approcher les autres... tu te projettes, tu rêvasses. Tu espères septembre malgré tout ce qui vous sépare...
ET puis, sous le soleil, tu apprends qu'elle s'en est envoyé un autre...ou deux...
et puis la pluie de Belgique: finalement c'était plusieurs. Sorry, j'ai pas le compteur. Alors petit à petit, la haine laisse la place à la mélancolie...qu'est-je fait de ces derniers mois? étais-je juste aveugle?
Alors, tout ça pour en arriver là?
Un sentiment difficile à exprimer m'envahit...comme si je sortais d'un rêve, d'une fiction ou de quelque-chose qui n'avait pas lieu d'être...
Tu crois connaître quelqu'un. T'as une idée très claire de ce qu'est cette personne. Tu lui fait entièrement confiance et puis: Pof! Tu te rends compte que tu étais dans l'illusion. Que tes certitudes étaient vaines. Qu'il aurait été plus malin de ne pas y croire....alors c'est ça: il ne faut vraiment croire en rien....même pas ça...même pas en elle(S).
C'est entendu.
Ce qui ne tue pas rend plus fort.
Une goûte du précieux vaccin vient encore de m'être injectée.
Ma candeur s'étiole et mes dernières craintes se dissolvent...

mercredi 3 septembre 2008

You're no good for me! I don't need your body...

Salut lecteur, tu veux savoir pourquoi ma salope à un goût aussi prononcé pour le masochisme.Non?!...je te le dis quand-même: elle aime particulièrement le rôle de la victime, elle aime se faire plaindre...se faire malmener pour se faire plaindre et pouvoir réclamer un soutien réel. "Ne me reproche rien, je ne suis qu'une victime et je souffre..."

J'hallucine: elle te trompe en série et elle te demande de comprendre sa souffrance, de reconnaître tes responsabilités et de l'aider à s'en sortir....y'a écrit 'abbé Pierre' sur mon front?

Aucune situation, aucune détresse, aucun mal-être ne peut excuser ces actes. ça reste un choix personnel.

je t'aurais aidé si tu ne t'étais pas torchée avec mon coeur. Maintenant, les jeux sont faits.

J'ai une page à tourner...

(remarque lecteur, à quel point je ne me perds plus dans cette boueuse empathie qui te transforme assez facilement en serpillère gorgée de culpabilité...)

mardi 2 septembre 2008

Le retour...

Je reviens du sud de la France où j'ai bossé pendant deux mois en équipe. 24 heures sur 24 avec une bande de mecs...c'était une bonne expérience, bien enrichissante.
ça m'a appris autant sur moi-même et ma capacité de vivre en communauté que sur les autres et les comportements qui se mettent en place dans un groupe où chacun à des intérêts à défendre...

Et puis ça m'a appris à détester la fille dont j'étais amoureux et à la mépriser comme la dernière des salopes...
afin d'éviter tout malentendu , je donne ici ma définition du mot salope: la salope est la fille qui s'envoie des mecs dans ton dos, tout en te faisant des promesses, en alimentant les sentiments que tu éprouves pour elle, en te laissant croire que ça marche toujours....non, la salope n'est pas la version féminine du Don juan...la salope est la version féminine du salaud. Il s'agit avant tout d'hypocrisie et de manque de respect...

Cet été, j'ai encore appris à affirmer un peu plus mon opinion en la définissant un peu mieux et je sais que je n'hésiterai pas à éjecter la prochaine salope que je croise...le respect est la valeur que je défends par dessus tout...

ça au moins, c'est clair et immuable...