dimanche 15 février 2009

La cool attitude.

ou 'Pourquoi je ne devrais plus haïr les féministes testostéronées'

alors voilà...il y' a un moment que je n'étais plus venue ici...finalement je garde ce blog. C'est un peu l'endroit ou tout peu être tiré au clair et être dit sans ambigüité.

Donc: relation amicale avec une féministe un peu rentre dedans qui me renvoie très rapidement une image du mec dragueur , queutard, et même franchement machiste....ce qui est loin d'être le cas. Les quelques lecteurs de ce blog pourront facilement en témoigner ;)

Mais pourquoi, par msn, ma réaction à été aussi violente...sans l'agresser, j'ai lui vite retourné la monnaie de sa pièce en étant un poil cynique , voire grossier...et surtout très ironique....ce qui me fera vite passer pour un goujat....
Pourquoi? Parce qu' il m'a fallu pas mal de temps avant de comprendre que ma profonde peur des femmes collait à cette vision(dysfonctionnelle) de ce qu'elles étaient: des victimes potentielles des hommes qui veulent juste les baiser et collectionner leur têtes comme des trophées.
Aussi, la peur tenait au jugement des femmes/juges qui décrétaient les hommes comme étant'coupables'....coupables d'être des hommes. Coupables d'être des salauds....
Des femmes comme celles-là vous donnent l'impression d'être dans la peu d'un salaud.

Ces femmes existent...mais elles sont loin d'être majoritaires...et aujourd'hui quand je me retrouve face à une d'entre-elles, je réagis très vivement...trop vivement. J'en fait quelque chose de très personnel. Je rejette la femme qui me renvoie l'image de mes peurs passées.Je la vois comme une menace. Je l'éjecte, comme pour éviter que cette pensée dysfonctionnelle ne reprenne place dans mon esprit. Je déteste ce qu'elles sont.
La haine à remplacé la peur. A choisir, je préfère ça.

Mais il faut maintenant accepter ces caractéristiques comme étant des choses singulières et qui ne sont en rien des revendications idéologiques....je veux dire: le féminisme est parfaitement fondé. L'inégalité entre les sexes existe bien....mais la prétendue féministe qui agresse les mecs et ne les voit que comme des prédateurs répond à une crainte névrotique très personnelle(je pense que ces femmes font du tort au féminisme en provoquant un rapport de force plus dur encore)......
Et il est bon de dissocier une démarche intellectuelle justifiée et objective, d'une démarche personnelle et subjective...

Par acceptation, je veux dire qu'il est inutile de s'énerver et de se braquer...je connais mon positionnement. Je ne suis pas d'accord avec elle. Je crois qu'elle se trompe: j'ouvre le dialogue.

Ça, c'est la cool attitude ;)

Se tourmenter ne sert à rien....mais alors à rien du tout.

samedi 13 septembre 2008

Difficile à admettre...

mais je vais le faire quand-même, par sincérité envers moi-même...
Le cacher aux autres me semble une façon de me le cacher à moi-même...de ne pas vraiment l'admettre...

Donc voilà: je ne sais pas vraiment ce que signifie aimer pour la simple raison que je n'ai jamais aimé que par peur de ne plus être désiré...ou par peur de ne plus y arriver.
Il m'a fallu un peu de temps pour accepter que cette rupture était en partie mon oeuvre...c'est vrai: je l'ai abandonnée. Je ne lui donnais pratiquement pas signe de vie quand j'étais dans le sud. Pour être parfaitement honnête, je n'y pensais même pas.
Simplement, seul au milieu de ce groupe de mecs avec qui je bossais, je ne parvenais toujours pas à assumer mon désir...je ne parvenais pas à chopper de la meuf estivale par crainte (j'interprète après coup), je pense, d'avoir à répondre à des questions de mâles bourrus, et de ne pas pouvoir affirmer ma condition de mâle prédateur comme étant légitime.
Donc, je n'étais pas amoureux. Je me réfugiais derrière le prétexte minable qu'est la fidélité pour ne pas affronter mes dernières peurs...elles sont minces. Elles sont à peine perceptibles....mais elles sont là.
Car honnêtement, si j'avais pu, je l'aurais fait. J'aurais baisé avec la première gentille fille qui me plaisait.

Entre elle et moi,c'était clair ...c'était mort.
J'ai juste refusé de le voir par peur d'avoir à assumer ma liberté face au reste du groupe, et aussi par peur de me retrouver seul...

J'ai aujourd'hui le sentiment que je ne saurai jamais vraiment ce qu'est l'amour, si
je ne me débarrasse pas de cette dernière entrave...comment pourrais-je me fier à ce que je ressens en sachant que ce que je ressens est dicté par la peur?

Si je veux un jour pouvoir reconnaître l'amour, il faut d'abord apprendre à affirmer le désir...
en clair: n'avoir peur de personne afin d'être certain de ne pas se tromper...et non se cacher dans les bras de la première conquête pour ne pas avoir à affronter la peur de toutes les autres...

J'ai l'impression d'avoir 15 ans...et l'impression que je vais en prendre 20 de plus dans pas longtemps...

Déjà, les femmes sont bien différentes à mes yeux....déjà, je ne cherche plus à être aimé d'elles...j'apprends à les aimer vraiment, en les comprenant de mieux en mieux...je pense....et en cessant de les idéaliser.
j'y reviendrai...comme d'hab

vendredi 5 septembre 2008

La mélancolie...

Plus de deux mois sous le soleil. Tu ouvres les volets et c'est la vie qui te sourit. Tu prends ton vélo, tu regardes la mer, les filles, tu caresses un idéal...tu attends de revoir celle que tu ne peux t'empêcher d'aimer. Tu ne veux même pas approcher les autres... tu te projettes, tu rêvasses. Tu espères septembre malgré tout ce qui vous sépare...
ET puis, sous le soleil, tu apprends qu'elle s'en est envoyé un autre...ou deux...
et puis la pluie de Belgique: finalement c'était plusieurs. Sorry, j'ai pas le compteur. Alors petit à petit, la haine laisse la place à la mélancolie...qu'est-je fait de ces derniers mois? étais-je juste aveugle?
Alors, tout ça pour en arriver là?
Un sentiment difficile à exprimer m'envahit...comme si je sortais d'un rêve, d'une fiction ou de quelque-chose qui n'avait pas lieu d'être...
Tu crois connaître quelqu'un. T'as une idée très claire de ce qu'est cette personne. Tu lui fait entièrement confiance et puis: Pof! Tu te rends compte que tu étais dans l'illusion. Que tes certitudes étaient vaines. Qu'il aurait été plus malin de ne pas y croire....alors c'est ça: il ne faut vraiment croire en rien....même pas ça...même pas en elle(S).
C'est entendu.
Ce qui ne tue pas rend plus fort.
Une goûte du précieux vaccin vient encore de m'être injectée.
Ma candeur s'étiole et mes dernières craintes se dissolvent...

mercredi 3 septembre 2008

You're no good for me! I don't need your body...

Salut lecteur, tu veux savoir pourquoi ma salope à un goût aussi prononcé pour le masochisme.Non?!...je te le dis quand-même: elle aime particulièrement le rôle de la victime, elle aime se faire plaindre...se faire malmener pour se faire plaindre et pouvoir réclamer un soutien réel. "Ne me reproche rien, je ne suis qu'une victime et je souffre..."

J'hallucine: elle te trompe en série et elle te demande de comprendre sa souffrance, de reconnaître tes responsabilités et de l'aider à s'en sortir....y'a écrit 'abbé Pierre' sur mon front?

Aucune situation, aucune détresse, aucun mal-être ne peut excuser ces actes. ça reste un choix personnel.

je t'aurais aidé si tu ne t'étais pas torchée avec mon coeur. Maintenant, les jeux sont faits.

J'ai une page à tourner...

(remarque lecteur, à quel point je ne me perds plus dans cette boueuse empathie qui te transforme assez facilement en serpillère gorgée de culpabilité...)

mardi 2 septembre 2008

Le retour...

Je reviens du sud de la France où j'ai bossé pendant deux mois en équipe. 24 heures sur 24 avec une bande de mecs...c'était une bonne expérience, bien enrichissante.
ça m'a appris autant sur moi-même et ma capacité de vivre en communauté que sur les autres et les comportements qui se mettent en place dans un groupe où chacun à des intérêts à défendre...

Et puis ça m'a appris à détester la fille dont j'étais amoureux et à la mépriser comme la dernière des salopes...
afin d'éviter tout malentendu , je donne ici ma définition du mot salope: la salope est la fille qui s'envoie des mecs dans ton dos, tout en te faisant des promesses, en alimentant les sentiments que tu éprouves pour elle, en te laissant croire que ça marche toujours....non, la salope n'est pas la version féminine du Don juan...la salope est la version féminine du salaud. Il s'agit avant tout d'hypocrisie et de manque de respect...

Cet été, j'ai encore appris à affirmer un peu plus mon opinion en la définissant un peu mieux et je sais que je n'hésiterai pas à éjecter la prochaine salope que je croise...le respect est la valeur que je défends par dessus tout...

ça au moins, c'est clair et immuable...

dimanche 16 décembre 2007

Pour une thérapie thermonucléaire.

Je suis atomisé, anéanti, détruit ou plutôt déconstruit....et pourtant heureux et soulagé. Je danse en pleurant, je pleure en riant. Je me sens bien et un peu plus vivant qu'avant cette relation.

C'était la fête d' Halloween quand j'ai rencontré C. Je ne sais par quel miracle j'avais réussi à coucher avec elle quelques jours plus tôt. L'alcool associé au caractère peut farouche de C. me semble être la seule explication. Je ne me souvient pratiquement de rien. La vodka, le vin et la bière ont dissout ma mémoire...
Un peu plus tard je lui écrivais un mail pour l'inviter à prendre un verre. La deuxième rencontre est agréable. Elle m'invite chez elle: début de l'histoire.

Tout se passe bien. Tout se passe merveilleusement bien. Etant toujours curieux et ouvert à toute nouvelle expérience menant à la découverte de soi et au dépassement de la peur, je réponds rapidement à ses attentes.
Quand elle mets ma mains dans ses cheveux, je les attrappe, je les tire....quand elle me glisse le foulard autours du cou, je sais qu'elle m'invite à m'en servir...et je m'en servirai. Je l'étranglerai en la prenant par derrière. Elle me dira qu'elle découvre cette sensation et que c'est merveilleux,que c'est une nouvelle drogue, qu'elle plane.....la note est donnée. La relation est parfaitement définie. Très rapidement je jouerai le rôle du maître et elle de l'esclave, mais c'est moi qui serai à son service.Le jeu consiste autant à éprouver mes propres limites que les siennes...notre complicité sexuelle évolue : je la fouette avec ma ceinture, je l'attache et un jour, je ne sais plus très bien comment, on décide d'essayer le bondage. C'est une première pour elle comme pour moi.

Et quelque chose d'encore indéfini grandit en moi. J 'apprends à m'affirmer. Je prends confiance. Je la fais jouïr. J'ai ce pouvoir, cette capacité.
Elle aime mon sexe. Elle me le dit, me le redit encore et encore. Elle est insatiable et je le suis aussi....elle veut toujours baiser et ma queue lui obéit au doigt et à l'oeil. Elle trouve que j'ai une grosse queue. Je mets du temps à jouïr. Je n'ai rien d'un précoce...je serais même plutôt tardif...bref: j'assure. C'est maintenant une réalité. Je le sais. Plus rien ne pourra m'en faire douter. J'avais tellement peur de décevoir. Je vivais tellement dans la peur de ne pas être à la hauteur des attentes de l'autre....

C'est fini. Elle me quitte. Je ne rentrerai pas dans les détails. Cette fille est aussi compliquée que moi....vraiment rien à m'envier de ce côté.

Alors c'est ça: c'est fini et jamais je ne me suis révélé. Jamais je ne lui ai vraiment dit ce que j'éprouvais pour elle. Toute cette relation n'aura été qu'un jeu de dupes. Je suis resté sur la réserve: toujours. Si elle me dit: "ce que tu aimes en moi, c'est de pouvoir me donner la fessé*sourire*".
Je réponds: "oui, d'ailleurs si tu pars, je la donnerai à mon pote." ....et tout cela n'est qu'une fuite par l'ironie....pour ne pas avoir à dire ce que je ressens vraiment....bien sûr que non, ce n'est pas ça. Bien sûr que l'ancre est fixée en haute mer, là où le fond n'est que pénombre....

Hier matin, je me réveille à ses côtés. On discute. On essaie de définir une fois de plus les problèmes qui nous séparent. Je me sens lâche...je sais que c'est fini.....alors quoi...je vais m'éclipser sans jamais lui avoir dit. Peur orgueilleuse d'avouer quand c'est trop tard. Peur d'être grotesque. Peur de ne pas être à la hauteur du sentiment que j'éprouve....C'est vraiment trop lourd. Il faut que je jette. ça m'obsède. Il faut que je lui dise avant de partir.....et d'une voix tremblante à peine perceptible j'y arrive enfin....
-C.............le problème...c'est que je suis amoureux..alors ne m'en veux pas si je t'évite..............même si ça ne doit rien changer, je voulais te le dire ouvertement pour pouvoir me regarder le miroir sans me dire que j'ai été lâche....
Elle se lève et va prendre un douche. Pendant ce temps, je fonds en larmes.
Je ne sais même pas si je pleure à cause de cette rupture ou si les larmes sont l'évacuation soudaine de ce que je retiens depuis toujours. Quand le barrage saute, l'eau peut enfin couler....la pression accumulée pendant autant d'années est trop grande pour pouvoir la retenir...

Le barrage vient de sauter....un des derniers verroux vient de voler en éclat....trop longtemps j'ai vécu avec cette peur d'aimer. Trop longtemps j'ai fuit. J'ai tenu les autres à distance. Trop longtemps j'ai fait semblant d'être fort et indifférent...

Aujourd'hui j'ai le sentiment d'assumer ce sentiment. C'est comme si je me réconciliais avec une partie de moi-même. Je me sens ouvert. Je n'ai plus rien à cacher. Je me sens grandi, soulagé...et malheureux. Bien sûr....n'est-ce pas ce que j'ai toujours fuit.
Mais la tristesse est jouïssive quand elle est appariée au sentiment de se révéler et de s'accepter vraiment....au sentiment de devenir enfin un homme.
Je porte cet amour orphelin en l'assumant pleinement.....j'aime.
Je suis capable d'aimer...et je sais maintenant que je n'aurai plus rien à cacher à personne. Les prochaines rencontres seront plus faciles. Je serai moins maladroit. Je n'ai plus peur de ce que je suis ou de ce qui risque de m'arriver. Je ne maintiendrai plus la distance....tout me semble plus facile maintenant. Je me sens capable de dire à une fille qu'elle me plaît sans avoir peur de souffrir, car je sais que cette souffrance est belle....et je n'ai plus à calculer notre relation en fonction de ce qu'elle va penser de moi.
J'aime une personne pour ce qu'elle est, et non en fonction de ce qu'elle risque de me faire.....
Et je n'aurai pas à éviter C. Je sais qu'elle peut maintenant devenir une amie. Il faudra du temps avant de faire le deuil de cet amour mais je n'ai plus peur de souffrir en la voyant.....

Je suis heureux et soulagé....... et un peu plus vivant qu'avant cette relation.

mardi 23 octobre 2007

ça trompe énormément.

N'existe-t-il donc rien dans la psyché humaine qui soit une valeur absolue, nécessaire, inexorable ou incommutable?
La psyché humaine est un édifice érigé par sa culture et a pour fondement, les certitudes codifiées transmises par cette culture...mais l'être humain est capable d'auto-observation et d'auto-critique, capable donc, de se remettre en question, de progresser et de changer la nature même de son être. Les valeurs qu'il porte en lui évoluent avec le temps et son rapport au monde en est radicalemnt changé...
Mais même si ces nouvelles certitudes le guident vers une relation aux autres plus sereine,elles n'en sont pas nécessaires, inexorables ou ncommutables que les valeurs et l'ensemble de l'être qui existaient 20 ans plus tôt...le sentiment de connaissance de soi n'est que l'illusion d'avoir la capacité de définir les autres et soi-même, afin de pouvoir se comparer à eux et s'accepter parmi eux...mais tout reste changeable et superflu. (la psychologie moderne nous apprend que même la nature des émotions est propres à chaque individu, et ne sont que des traits mis en place par sa compréhension singulière des chose et son histoire perso...)
Mes propres mécanismes mentaux me sont superflus et ne me sont nécessaires que dans un environnement donné et connu.
Le sentiment profond d'un moi stable et définissable n'est qu'une illusion maintenue par les mécanismes complexes de la mémoire cognitive...mais c'est une illusion nécessaire....
Il est impérieux de préserver cette illusion du moi stable pour que ces valeurs 'artificielles' engendrent une jouïssance, des émotions, des sentiments...artificiels.

Aussi, la libération de soi passe par cette conscience du superflu transitoire ou illusoire afin de considérer l'être avec une grande légèreté.